Ludivine Dedonder salue le travail des différents services fédéraux qui ont permis la libération d’Olivier Vandecasteele
La ministre fédérale de la Défense se dit soulagée et heureuse de l’aboutissement des négociations qui ont permis la libération d’Olivier Vandecasteele.
Après plus de 400 jours d’incarcération, Olivier Vandecasteele a été libéré à la suite d'un échange de prisonniers. Cette décision a eu lieu après de longues discussions entre la République d’Iran et le gouvernement fédéral belge. “Les négociations ont été longues et difficiles mais une négociation secrète a permis aujourd’hui d’avancer”, a expliqué Ludivine Dedonder à notre micro.
L’échange entre Olivier Vandecasteele et Assadollah Assadi n’a donc pas eu lieu en Belgique ou en Iran mais bien dans le Sultanat d’Oman. “Quand on a une situation telle entre deux pays, qu’il faut échanger des concitoyens, on préfère le faire dans un territoire neutre. (...) Les services de sécurité ont décidé de faire cela à Oman et de procéder à cet échange dans des conditions les plus optimales possible.”
Le gouvernement belge a pris ses responsabilités
Si de nombreuses personnalités politiques ont exprimé leur joie sur les réseaux sociaux, certains députés de la NVA, dont Peter de Roover, se sont montrés moins joyeux face à la décision de la Belgique. Sur Twitter, le député fédéral regrette que “le gouvernement n’a pas respecté les modalités qu’avait fixées la Cour constitutionnelle. Le Parlement n’a pas plus été impliqué, contrairement à ce que Groen avait demandé.” Des arguments que réfute la ministre Dedonder, “les conditions dans lesquelles Olivier Vandecasteele était détenu méritaient une intervention ferme du gouvernement belge. Nous avons pris nos responsabilités. C’est le principe humanitaire et de sûreté de notre concitoyen qui a primé.”
Rémy Ravaux