Une avancée dans le dossier de libération d'Olivier Vandecasteele ? Van Quickenborne et les proches tempèrent

Une avancée dans le dossier de libération d'Olivier Vandecasteele ? Van Quickenborne et les proches tempèrent

Une avancée dans le dossier de libération d'Olivier Vandecasteele ? Van Quickenborne et les proches tempèrent

Un porte-parole du pouvoir judiciaire iranien indique qu'Assadolah Assadi fera l'objet d'un échange de prisonniers.

Les agences de presse Reuters et Bloomberg indiquent ce mercredi qu'Assadolah Assadi, un diplomate iranien condamné à 20 ans de prison en Belgique, fera bientôt l'objet d'un échange de prisonniers.

"L'accord sur le transfèrement de condamnés entre l'Iran et la Belgique a été conclu et finalisé. Si Dieu le veut, cette action va se dérouler", a fait savoir le porte-parole de la justice, Massoud Sétayechi, cité par l'AFP.

La Belgique a introduit une demande officielle de transfèrement d'Olivier Vandecasteele, détenu en Iran depuis 427 jours. Depuis le début, l'avenir de l'humanitaire tournaisien semble lié à celui d'Assadolah Assadi. La semaine dernière, un échange a eu lieu entre le Premier ministre Alexander De Croo et le président iranien Ibrahim Raïssi.

Van Quickenborne et les proches tempèrent

Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne a cependant rapidement démenti l’existence d’un accord imminent. “Les nouvelles d'Olivier Vandecasteele ne sont pas correctes. Il s'agit d'un message d'un État voyou. Le but : semer la confusion sur le dos d'un compatriote innocent et de sa famille. Opération très délicate. Nous continuerons à tout mettre en œuvre pour qu'il nous revienne au plus vite", a-t-il tweeté.

Du côté des proches d'Olivier Vandecasteele, on indique que les négociations n'ont pas abouti, qu'il n'y a pas d'information positive à communiquer et qu'il s'agit d'une manipulation des autorités iraniennes pour mettre la pression sur la Belgique. Notre pays souhaite d'avantage de garanties liées à la sureté de l'Etat.


Rédaction en ligne