Affaire padel à Estaimpuis : la commune pense à racheter les terrains, enfin un épilogue ?

La riveraine la plus impactée par les terrains et le gérant de la structure sportive se sont tous deux montrés favorables à cette solution.
L'affaire padel fait parler depuis de longs mois à Estaimpuis, mais une solution semble enfin apparaître à l'horizon. Lors du conseil communal organisé ce lundi soir et suite à des questions posées par l'opposition, Quentin Huart, bourgmestre faisant fonction en l'absence de Daniel Senesael, a révélé qu'une avancée majeure a été faite.
Pour rappel, la voisine la plus impactée par les nuisances sonores des terrains réclame des solutions depuis de nombreux mois. Si les horaires d'ouverture ont été légèrement restreints il y a quelques semaines, le conflit persistait. L'affaire devait d'ailleurs passer en justice le lundi 17 avril dernier, mais la 2e Chambre du tribunal de 1ere instance de Tournai a reporté l'audience.
Bonne nouvelle lors du dernier conseil communal puisqu'une solution semble être enfin sur la table : "Ayant appris le report du jugement dans l'affaire opposant une riveraine au gérant de l'Estaim Padel Club, le bourgmestre a décidé de recevoir les intéressés afin d'envisager des pistes qui pourraient convenir à tout le monde" explique Quentin Huart. (...) "Il a sondé le gérant de l'Estaim Padel Club pour voir s'il était enclin à revendre les infrastructures à la commune pour les réserver à l'usage des élèves de nos écoles, uniquement durant les heures de classe. Celui-ci lui a répondu que cela serait envisageable pour lui alors que la riveraine aurait confirmé que cette formule pourrait lui convenir."
Si l'opposition semble de loin satisfaite par le fait qu'une solution se dégage, ils déplorent le temps perdu. "Les procédures de rupture du bail ont-elles étaient engagées par le collège ? Il semblerait que non puisque le bourgmestre gère ce dossier complètement seul" détaille José Lericque (Ecolo). "Avec cette solution, la commune et donc les citoyens débourseraient près de 300.000 euros. Racheter ce bien c’est reconnaître l’erreur de la commune. Notons également que la voisine a engagé des dépenses en justice qu’elle ne récupérera jamais."
Le groupe Pour Vous par la voix de Patrick Van Honacker a quant à lui appelé à fermer la structure jusqu'au moment du jugement. Notons également que si la procédure de rachat se met en route, il faudra encore un peu de temps avant que tout cela n'aboutisse.
Théo Defranne