Nouveau rebondissement dans la saga de la rue Buissonnet d’Harchies

Nouveau rebondissement dans la saga de la rue Buissonnet d’Harchies

Nouveau rebondissement dans la saga de la rue Buissonnet d’Harchies

Lors du conseil communal de Bernissart, le cas de la rue Buissonnet d’Harchies a à nouveau été mis sur la table. Cette fois c’est d’un coussin berlinois qu’il est question.

Depuis 2014, les problèmes de mobilité de la rue Buissonnet d’Harchies font régulièrement l’objet de discussions, parfois enflammées. Depuis 8 ans en effet, la police a, à de nombreuses reprises, soumis des rapports pour rendre compte de problème de mobilité et de stationnement à la rue Buissonnet. Des rapports que Roger Vanderstraeten, bourgmestre PS de Bernissart, avoue ne pas avoir mis sur la table du conseil communal, persuadé dit-il que « changer quoi que ce soit ne résoudrait absolument rien ». Il y a quelques mois, Guillaume Hoslet est intervenu (à la demande de riverains) pour qu’un règlement soit établi. Cela a été fait et cela a provoqué une levée de boucliers de la part des habitants. Comme il leur était dès lors interdit de stationner leur véhicule en quinconce entre l’accotement et la rue, ceux-ci ont en effet eu à supporter des PV intempestifs et des accrochages à répétition.

Lors du conseil communal de ce 28 mars, un nouveau règlement de police est arrivé sur la table du conseil communal. Les élus ont voté pour un système d’alternance de stationnement entre le côté pair et impair de la rue ainsi que sur l’installation d’un coussin berlinois à hauteur du n°58. « Si le projet est accepté, précise Roger Vanderstraeten, il sera transmis à la Région Wallonne pour approbation. J’en ai assez qu’on me fasse porter les responsabilités de problèmes de stationnement car je n’y suis pour rien. »

Le conseiller d’opposition Aurélien Mahieu (6Tem-IC) s’est également exprimé sur ce problème de la rue Buissonnet en dénonçant les attaques de certains citoyens sur les réseaux sociaux. « On est pas des moutons! Si certains citoyens pensent pouvoir faire mieux que les autres, ils n’ont qu’à se présenter sur les listes en 2024. Le débat citoyen est important mais toujours dans le respect mutuel. »

Du côté de la majorité comme de l’opposition, pour les élus de Bernissart, les critiques formulées sur Facebook deviennent en effet source de beaucoup d’exaspération.


Cathy Fievet