Brunehaut : le Tartuffe bientôt remis en vente

Cette décision fait suite à l’échec de la commune lors de l’appel à projet “Tiers lieux ruraux”.
C’est un dossier qui traîne dans les cartons depuis longtemps, celui du Tartuffe à Bléharies. Par le passé, le bâtiment abritait un café, une agence de tiercé et, pour finir, une épicerie. Il y a quelques années, la commune avait acheté l’immeuble grâce à un subside de 343000 euros dans le cadre des “sites à réhabiliter”,
Depuis lors, de nombreux projets ont été évoqués pour sa réhabilitation. En 2018, la commune de Brunehaut avait annoncé vouloir aménager les lieux avec des logements, une Maison de Tourisme et un magasin de produits locaux. Un projet qui avait été mis sur la touche quelques mois plus tard.
Il y a quelques mois, le collège communal a proposé ce bâtiment dans l’appel à projet “Tiers lieux ruraux” de la Région wallonne. Pour cela, il fallait sonder les citoyens sur leurs envies. Un sondage avait donc été réalisé sur le site internet et sur la page Facebook de la commune. Différentes idées étaient proposées : un repair café, une maison de jeunes ou encore un espace de coworking mais les Brunehautois pouvaient aussi faire des propositions.
La commune ne recevra pas de subsides
Malheureusement, la commune n’a pas remporté cet appel à projet. C’est ce qu’a communiqué Pierre Wacquier lors du dernier conseil communal.” Nous n’avons toujours pas eu de décision officielle mais nous savons déjà que nous ne serons pas retenus.” Une nouvelle qui ne ravit pas le bourgmestre qui annonce que le projet Tartuffe” n’aura probablement pas lieu. Le collège va sans doute se prononcer sur la remise en vente du bâtiment. “Nous n’aurons pas les finances pour poursuivre. (...) Nous avons demandé au comité d’acquisition de refaire une évaluation pour le remettre sur le marché.” Selon lui, c’est un acte de bonne gestion et la commune “ne perdra pas un centime dans l’opération”.
Cette décision ne convainc pas l’opposition. Que ça soit du côté d’IC ou chez les conseillers indépendants, on s’étonne de la vente du bâtiment.
Rémy Ravaux