Centre culturel l’Envol : la Ville de Chièvres revoit sa subvention à la baisse

L’aide directe chièvroise passe ainsi de 54 000€ à 30 000€. L’outil est par ailleurs pérennisé.
C’est un vent d’unanimité qui a soufflé sur le conseil communal chièvrois ce mercredi soir. Il faut dire que l’ordre du jour était assez léger. Parmi les points qui ont suscité le plus d’échanges, la subvention en numéraire au Centre culturel l’Envol. Ainsi, si lors de la signature de la convention, il avait été décidé que la Ville de Chièvres financerait l’outil à hauteur de 54 000€, l’aide a été revue à la baisse. « Les finances étant ce qu’elles sont, nous avons rassemblé tous les partenaires autour de la table : le centre culturel, la Fédération Wallonie-Bruxelles, ainsi que le collège communal de Brugelette. Et nous sommes arrivés à la conclusion que nous pouvions diminuer cette aide directe à 30 000 euros tout en gardant toutes les activités du Centre culturel l’envol » a expliqué Sophie Dessoignies. La commune de Brugelette quant à elle garderait sa subvention inchangée, soit 25 000 euros.
Pour l’échevin Ecolo, Didier Lebailly, « on ne peut pas se réjouir d’une diminution comme celle-là car priver la culture de moyens n’est pas quelque chose de réjouissant ». Le partenaire de majorité se félicite par ailleurs d’avoir pu trouer un accord entre tous les partenaires afin de permettre à l’Envol de poursuivre ses activités. « Ce qui est important, c’est d’avoir une culture qui nous apprenne à découvrir l’autre. Je suis très content que malgré des moyens moindres, l’Envol continuera à proposer des activités qui nous permettront de se rapprocher de l’autre » a-t-il ajouté.
Une réaction en demi-teinte partagée par le chef de file de l’opposition. Pour Claudy Demarez, « ce point souffle le chaud et le froid ». La bonne nouvelle est qu’on pérennise l’outil mais cette diminution de 24 000€ est considérée comme "un jeu de petit bras". « 30 000 euros c’est ce qu’on donnait à la Maison culturelle d’Ath jusque maintenant » a-t-il expliqué.
A l’heure où le collège se penche sur l’élaboration du budget 2023, des choix sont donc opérés. En matière de culture, une autre décision avait déjà été évoquée lors du conseil communal précédent. Dans un souci d'économies, le collège a en effet décidé de mettre fin au bail qui lie l’office du tourisme au bâtiment de la Grand-Place. Les 4 membres du personnel devraient être relogés dans les bureaux communaux.
Amélie Deconninck