Estaimpuis : arrêter le padel à 19h en semaine et 16h le samedi ? Daniel Senesael va interroger les autres bourgmestres de la zone de police

Estaimpuis : arrêter le padel à 19h en semaine et 16h le samedi ? Daniel Senesael va interroger les autres bourgmestres de la zone de police

Estaimpuis : arrêter le padel à 19h en semaine et 16h le samedi ? Daniel Senesael va interroger les autres bourgmestres de la zone de police

L’affaire padel est une nouvelle fois revenue sur la table à l’occasion du conseil communal d’Estaimpuis.

Depuis de nombreux mois, le mot padel est devenu un véritable sujet de discorde à Estaimpuis. Pour rappel, 3 terrains installés sur le parking du complexe sportif et à proximité des habitations voisines ont provoqué la colère de certains riverains. Selon eux, la structure serait placée trop proche des habitations ce qui provoquerait des désagrément visuels mais surtout sonores.

Pour tenter d’améliorer un peu la qualité de vie des riverains, le groupe Ecolo a tenté de faire passer un point auprès de l’assemblée à l’occasion du conseil communal ce lundi soir.

« Comme cela se fait à Bruges, nous souhaitons que les matchs de padel soient joués entre 10 heures et 19 heures en semaine, le samedi jusque 16 heures et interdire le padel les dimanches et jours fériés » ont indiqué les verts. Xavier Adam a également voulu faire écouter à l’assemblée le bruit du padel via une enceinte présente dans la salle du conseil, une demande refusée par le bourgmestre.

De son côté, Daniel Senesael ne s’est pas opposé à cette nouvelle réglementation, mais il préfère tout d’abord prendre toutes les informations nécessaires. « Si on parle du règlement général de police, c’est le collège de police du Val de l’Escaut qui fait attention à ce qu’il soit respecté. Je veux donc qu’on interroge le collège composé des 4 bourgmestres pour voir si on peut faire adopter ça dans les 4 communes de la zone. Vous prenez également une situation bien particulière à Bruges que vous mettez en évidence. Un règlement général de police ne peut pas s’appliquer sur un fait particulier. »

Et le bourgmestre ajoute un second point : « je dois aussi demander un avis à l’Union des Villes et des Communes de Wallonie pour voir si la proposition telle qu’indiquée répond au prescrit légal. »

Une fois toutes les réponses reçues, le bourgmestre a promis de faire revenir le point à l’ordre du jour du conseil communal.


Théo Defranne