Mouscron : un policier rédigeait de faux procès-verbaux pour faire gonfler ses chiffres
Ce mercredi, la cour d'appel du Hainaut a confirmé la peine de 12 mois de prison avec sursis infligée dans un premier temps par le tribunal correctionnel de Tournai.
Certainement trop ambitieux et avec une forte envie de monter en grade, un policier mouscronnois s'est adonné à une pratique bien évidemment illégale, celle de rédiger de faux procès-verbaux. Les faits ont eu lieu à deux reprises dans le courant de l'année 2019.
En janvier de cette année, et alors qu'il enquêtait sur une vague de vols de voitures à la frontière franco-belge, le policier retrouve à Estaimpuis un véhicule volé. Problème, cette commune appartient à la zone de police du Val de l'Escaut et pas sur celle de Mouscron. Pour faire gonfler ses chiffres, l'homme a ainsi demandé au dépanneur de ramener la voiture retrouvée à Mouscron. Le policier a ainsi pu rédiger un faux procès-verbal.
Bis repetita en septembre de la même année. Le policier va rédiger un faux procès-verbal où il relate des faits d'infractions de roulage commises par un véhicule français à Mouscron. L'homme expliquera plus tard lors de son audition que le procès-verbal était faux et qu'il servait à couvrir une course-poursuite qui n'a pas été faite dans les règles de l'art.
Ce mercredi, le policier se voit donc confirmer la peine qui lui a été infligée en première instance. Il est donc condamné à une peine de 12 mois de prison et d'une amende de 800 euros, le tout avec un sursis pour une durée de 3 ans.
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