Wallonie picarde : 7 grappes de communes pour la répartition des réfugiés ukrainiens

La conférence des bourgmestres de Wallonie picarde s’est réunie une nouvelle fois ce mercredi en vue de clairement définir une méthodologie collective pour l’accueil des réfugiés ukrainiens dans notre région.

"Dans un souci d’efficacité, et afin de mutualiser les énergies et les moyens nécessaires pour mener à bien cette mission, il a été décidé de procéder à un découpage de la Wallonie picarde par grappes de communes. Au nombre de sept, ces grappes disposeront chacune d’une part du subside supracommunal au prorata de leur taille. Cette enveloppe financière servira, prioritairement, à l’engagement de personnel pour assurer la coordination de l’accueil et de l’hébergement sur le territoire de la grappe concerné", indique la conférence des bourgmestres.

On estime à 6.000, le nombre de réfugiés ukrainiens que devra accueillir la Wallonie picarde.

Les 7 grappes sont "Tournai/Brunehaut/Antoing/Rumes", "Mouscron/Estaimpuis/Pecq", "Leuze/Frasnes/Celles/Flobecq/Mont-de-l'Enclus", "Péruwelz/Beloeil/Bernissart", "Enghien/Lessines/Silly", "Ath/Chièvres/Brugelette" et Comines-Warneton.

"Sur base des échanges intervenus en séance et des avis émis par les différentes grappes, la Conférence des bourgmestres et élus territoriaux se tournera vers les autorités supérieures (le Fédéral, la Région wallonne mais également la Fédération Wallonie-Bruxelles) pour leur faire part de toute une série de questionnements qui se posent notamment sur la problématique de l’indemnisation des hébergeurs qui fût un temps évoquée, le contrôle (et éventuellement la mise en conformité) des logements mis à disposition, la question éventuelle de la réquisition d’immeubles inoccupés, le manque de communication de Fedasil vers les autorités communales, l’implication des plans de cohésion sociale, etc.", ajoute la conférence des bourgmestres.

Il est également demandé à chaque grappe de réfléchir à un espace susceptible de convenir pour l'hébergement durable.