Affaire Nottebaert : la CSC allume la section locale du PS d'Estaimpuis

Affaire Nottebaert : la CSC allume la section locale du PS d'Estaimpuis

Affaire Nottebaert : la CSC allume la section locale du PS d'Estaimpuis

Le syndicat chrétien déplore la décision de la section locale du parti socialiste d’Estaimpuis de rejeter la motion de méfiance à l’égard du président du CPAS.

Depuis la démission de l'échevine estaimpuisienne Adeline Vandenberghe il y a un peu plus d'une semaine, la commune administrée par Daniel Senesael vit une petite crise politique. Au cœur du problème, le CPAS de l'entité qui vit, et plus particulièrement Jean-Michel Nottebaert, son président. L'attitude de ce dernier a notamment engendré une mise en arrêt maladie des quatre assistantes sociales de l'institution. L'échevine a également pointé du doigt de graves dissensions avec le président du CPAS.

En réaction à cette problématique, les militants socialistes d'Estaimpuis étaient invités à voter ce dimanche matin sur l'avenir de Jean-Michel Nottebaert. À une courte majorité, ils ont refusé la motion de méfiance à l’égard du président du CPAS qui reste donc en place malgré la crise profonde au sein de l’institution. Une décision que déplore la CSC Services Publics dans un communiqué :

"Nous prenons donc bonne note qu’une majorité des militants socialistes d’Estaimpuis approuve et cautionne le fait que Monsieur Nottebaert puisse, sans aucune raison et retenue, décharger ses accès de colère sur le personnel du CPAS sans réfléchir aux conséquences psychologiques qui en découlent, (...) s’octroie le droit de gérer la gestion administrative du personnel alors que celle-ci est dévolue à la Direction générale et qu’elle n’est clairement pas reprise dans le cadre de ses fonctions politiques, (...) décide, lui seul, de sa participation aux réunions d’équipe internes à l’administration, (...) dirige l’administration du CPAS tel un Empereur dans son empire."

Le syndicat chrétien a donc décidé de réagir : "La CSC Services Publics interpellera avec la Fédération de Wallonie picarde de la CSC les instances supérieures du Parti Socialiste afin qu’une position claire et précise puisse être prise dans cette affaire. (...) Tout nouvel écart serait automatiquement dénoncé auprès du Ministre de Tutelle."


Rédaction en ligne