Frasnes : les chiffres de la situation sociale du CPAS

Ils ont été présentés ce mardi soir. La minorité aurait aimé davantage qu'une présentation formelle de quelques chiffres.
Une assemblée commune du conseil communal et du conseil de l'action sociale était prévue ce lundi soir à Frasnes, avec un seul point à l'ordre du jour : la situation sociale dans la commune. Elle a suscité pas mal de crispations dans les rangs de la minorité. "Nous n'avons reçu aucun document à ce sujet. Cela nous empêche d'examiner le point et de le préparer. L'exercice démocratique est compliqué dans de telles circonstances.", déclare d'emblée le conseiller indépendant Jacques Dupire.
Pour Michel Devos (PS-AC), "cette réunion commune est une belle occasion de discuter des points communs et des synergies. Je suis déçu par les informations livrées. C'est une occasion ratée." Marie-Colline Leroy (Ecolo) abonde dans le même sens : "Cette séance commune est un rendez-vous important pour que tout le monde puisse comprendre et partager. Beaucoup de sujets pourraient y être abordés et développés." Michel Delitte (Horizon Citoyen) est plus sévère : "Cette séance a un goût de trop peu. Elle mérite de véritables échanges. Pour nous, cette réunion commune, c'est du bidon."
Des chiffres assez stables
Valéry Goselain, le président du CPAS, a présenté les principaux chiffres de la situation sociale. 116 dossiers de RIS (revenu d'intégration sociale) ont été traités en 2020 : 23 Art. 60-61, 27 étudiants et 66 PIS (plan d'intégration sociale). "Nous sommes dans une situation assez normale, ce qui est plutôt rassurant. La situation covid n'a pas été désastreuse, la population n'a pas été plus sensible à la crise". Des propos que réfute Marie-Colline Leroy (Ecolo) : *"Lors de la crise, des personnes se sont retrouvées dans des conditions difficiles et n'ont pas osé frapper à la porte du CPAS. Il ne faut pas tirer de conclusion trop hâtive et optimiste !". *
De son côté, l'initiative locale d'accueil (ILA), hébergement organisé par le CPAS et destiné aux demandeurs d'asile, voit ses 11 places homologuées occupées. "Nous sommes même en suroccupation puisque nous avons décidé d'accueillir un enfant supplémentaire." Les demandeurs viennent du Nigéria, de Palestine et d'Afghanistan.
Frédérique Thiébaut