Bernissart : le gouvernement wallon refuse le permis de régularisation de l'élevage de chiens Happy Dogs

Le recours introduit par trois associations défendant le bien-être animal a abouti.
Le permis de régularisation des installations de l'élevage de chiens Happy Dogs situé à Bernissart a été refusé par le gouvernement wallon suite au recours introduit par l'association GAIA, l'Union wallonne pour la protection animale et la Fédération francophone de refuges agréées pour chevaux et animaux de ferme.
Dans un premier temps, la commune de Bernissart avait rendu un avis défavorable mais celle-ci avait dû s'aligner sur l'avis favorable du fonctionnaire technique de la Région wallonne.
Les trois associations avaient ensuite introduit un recours pour des violations de la législation en matière d'environnement, d'aménagement de territoire et de bien-être animal. Un des autres arguments avancés est que l'établissement se situe en zone forestière et est considéré comme non-conforme à la destination du plan de secteur dans lequel il se trouve.
"La ministre du bien-être animal, Céline Tellier et le ministre de l’aménagement du territoire, Willy Borsus ont finalement refusé le permis sollicité au grand soulagement des différentes associations concernées. Cette décision est principalement basée sur deux raisons : le non-respect des règles en matière de bien-être animal contenu dans le nouveau projet d’arrêté, comme la superficie plus importante pour les chiens par exemple. Mais aussi pour des raisons de nuisances sonores", explique Gaia.
Ce refus est une victoire pour les associations qui dénoncent les activités de cet élevage qu'elles qualifient d'"usine à chiots".
"C’est une véritable catastrophe en matière de bien-être animal. Il était impensable que cette demande de régularisation soit accordée alors que 232 courriers de réclamations avaient été déposés au collège communal de la commune de Bernissart. Heureusement le gouvernement wallon a enfin décidé de légiférer afin de protéger les animaux de telles exploitations infâmes", explique Michel Vandenbosch, président de GAIA.
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