Début du procès de la société mouscronnoise Oktogone contre Proximus

La cause principale concerne une close que Proximus userait de manière abusive: le « Clawback ».
Ce jeudi, le procès du géant de la téléphonie Proximus face à un de ces anciens sous- traitant, Oktogone, a commencé. Une partie des clients de la société Proximus est en effet recrutée à travers des sociétés sous-traitantes. Il était alors une dizaine à fournir ce service il y a encore dix ans, aujourd’hui ils ne sont plus que trois.
La raison de cette réduction serait liée à la pression mise par Proximus et ces derniers. Au fil des années, des tensions se sont accumulées et les relations se sont envenimées.
Une augmentation abusive du pourcentage selon Oktogone
La cause principale concerne une close que Proximus userait de manière abusive: le « Clawback ». Les commissions que le sous-traitant doit reverser si le client recruté part après un certain délai. La société aurait maintenu durant dix ans un pourcentage raisonnable, mais depuis ces dernières années il aurait été augmenté de manière significative. Une augmentation qui aurait poussé un grand nombre de sous-traitants à la faillite. Ce pourcentage est établi par la société Proximus. Ce que Oktogone déplore car l’augmentation serait abusive et injustifiée.
Le nombre de clients déserteurs a augmenté et par conséquent aussi la commission reversé à Proximus. Une situation que très peu de sous-traitants veulent montrer du doigt car ils sont peu nombreux à vouloir se frotter au géant de la téléphonie. C’est pourtant ce que Oktogone essaie de faire. Une procédure est en cours depuis ce jeudi.
D’après Oktogone, de nombreuses pièces notamment des enregistrements téléphoniques sous scellés auraient été déposées dans le même temps que le dossier à la juridiction compétente. Le procès suit son cours.
C.D.