Le bois d'Imbrechies est sauvé : IDETA abandonne la procédure de révision de plan de secteur en vue de l’extension du parc d’activité économique d’Harchies-Bernissart

Le bois d'Imbrechies est sauvé : IDETA abandonne la procédure de révision de plan de secteur en vue de l’extension du parc d’activité économique d’Harchies-Bernissart

Le bois d'Imbrechies est sauvé : IDETA abandonne la procédure de révision de plan de secteur en vue de l’extension du parc d’activité économique d’Harchies-Bernissart

L'intercommunale va étudier des alternatives qui permettront d’éviter la suppression d’une partie du bois.

Lors de sa réunion de ce vendredi, le conseil d’administration d’IDETA a décidé d’abandonner la procédure de révision de plan de secteur en vue de l’extension du parc d’activité économique d’Harchies-Bernissart.

"IDETA avait lancé la procédure en avril dernier afin de requalifier le parc d’activité vieillissant et de l’étendre en utilisant 17 hectares du bois d’Imbrechies voisin. En concertation avec Roger Vanderstraeten, bourgmestre de Bernissart, IDETA étudiera des solutions alternatives. Le projet d’extension du parc d’activité économique d’Harchies répond à une demande de la commune de Bernissart qui souhaite attirer de nouvelles entreprises et créer ainsi de l’emploi dans une région marquée par un taux de chômage important. Ce dossier, qui est dans les cartons depuis de nombreuses années, est inscrit dans le plan stratégique 2023-2025 d’IDETA qui tente de compenser le manque de plus en plus criant de terrains industriels en Wallonie picarde", indique l'intercommunale.

En septembre dernier, le ministre wallon Willy Borsus s'était dit très perplexe quand au bien fondé du projet d'extension du zoning d'Harchies et au déboisement du bois d'Imbrechies qu'il impliquait. "En réponse au souhait de nombreux citoyens de préserver le bois d’Imbrechies et à la demande de Roger Vanderstraeten, bourgmestre de Bernissart et administrateur d’IDETA, l’intercommunale étudiera des alternatives qui permettront d’éviter la suppression d’une partie du bois tout en offrant de nouvelles perspectives d’emploi dans la commune", précise IDETA.


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