Le CPAS de Tournai a le feu vert pour la construction de la nouvelle maison de repos et de soins « Le Moulin à Cailloux »
Le chantier devrait débuter en mai 2025.
Le Service public de Wallonie a accepté la demande de permis unique que le CPAS de Tournai avait introduite pour la démolition et la reconstruction de la maison de repos et de soins « Le Moulin à Cailloux », située à la rue des Brasseurs à Tournai.
Le bâtiment actuel date de 1976. La maison de repos dispose de 153 lits dont 72 MRS et 3 courts-séjours. "Les prochaines grandes étapes sont le lancement de la procédure de marché public en avril 2024 et la désignation des entreprises en septembre 2024. Le début des travaux est prévu au plus tôt en mai 2025. Le chantier de la nouvelle construction devrait se terminer en mai 2028. Le coût total des travaux est estimé à 25 millions, dont 6,7 millions de subvention", précise le CPAS de Tournai.
Le dossier a mis du temps avant d'être finalisé puisqu'il remonte au début des années 2000. "Le 27 août 2015, le Conseil de l’Action sociale décidait de reconditionner l’infrastructure existante. Un premier permis d’urbanisme avait été octroyé le 12 décembre 2018, mais en 2019, l’AViQ (Agence pour une Vie de Qualité) informait le CPAS que le permis ne correspondait pas entièrement aux nouvelles normes exigées par la Wallonie pour les maisons de repos et de soins en matière de conditions d’hébergement. Le 18 juillet 2019, le Conseil de l’Action sociale décidait, dès lors, de reconstruire un nouveau bâtiment plutôt que de rénover et d’étendre celui existant. Le 14 novembre 2021, l’AViQ donnait son accord sur l’avant-projet. Le CPAS recevait du gouvernement wallon la confirmation de la subvention. Une nouvelle demande de permis d’urbanisme a été introduite le 10 mars 2021, mais elle a fait l’objet d’un recours le 21 avril 2022 de la part d’un riverain qui contestait la création d’une nouvelle voirie. Après modifications, la demande a finalement été acceptée officiellement par le SPW ce 9 novembre", ajoute le CPAS.
« Je suis très heureuse pour le personnel et les résidents, se réjouit la présidente du CPAS Laetitia Liénard. Nous avons perdu plus d’un an pour l’obtention du permis unique, ce que je regrette. Maintenant il s’agit d’aller de l’avant et de faire en sorte que tout se déroule dans les délais prévus ».
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