Chômage temporaire : les députées Ludivine Dedonder et Marie-Colline Leroy obtiennent la préservation de l'intégralité du congé postnatal

Chômage temporaire : les députées Ludivine Dedonder et Marie-Colline Leroy obtiennent la préservation de l'intégralité du congé postnatal

Chômage temporaire : les députées Ludivine Dedonder et Marie-Colline Leroy obtiennent la préservation de l'intégralité du congé postnatal

Le chômage temporaire des futures mamans entraînait une perte du congé postnatal.

Les députées fédérale Ludivine Dedonder (PS) et Marie-Colline Leroy (ECOLO-GROEN) ont déposé un texte commun pour préserver l’intégralité du congé postnatal des jeunes mères.

Actuellement, le congé de maternité est de 15 semaines, composé de 6 semaines de congé prénatal et de 9 semaines de congé postnatal. Durant le congé prénatal, une distinction est opérée entre les périodes suivantes : une période de repos obligatoire d’une semaine avant la date présumée de l’accouchement ; une période de repos facultatif de 5 semaines (7 en cas de naissances multiples).

Les femmes qui peuvent travailler normalement jusqu’au début de la première semaine précédant l’accouchement peuvent reporter 5 semaines (naissance normale) ou 7 semaines (naissance multiple) du congé prénatal pour prolonger le congé postnatal.

Cependant, ceci ne vaut que lorsque la travailleuse continue à travailler. Les périodes de chômage temporaire pour force majeure, tout comme le chômage temporaire pour raison économique pour les employés ne sont pas assimilées à du travail.

Une proposition adoptée

Jusqu'à ce mardi, si la travailleuse était mise en chômage temporaire pour cause de coronavirus, elle perdait une partie de son congé postnatal puisqu’elle ne pouvait pas reporter ses jours de congé prénatal. "C’est évidemment injuste et discriminatoire. Ce pourquoi PS et ECOLO-GROEN ont déposé une proposition de loi permettant d’assimiler le chômage temporaire à du travail afin de ne pas pénaliser les futures mamans", font savoir les deux députées de Wallonie picarde.

Cette proposition a été votée en commission. "Ce qui signifie que les futures mamans qui sont mises en chômage temporaire ou qui se trouvent dans l’impossibilité de travailler pour des raisons médicales jusqu’au début de la première semaine précédant l’accouchement ne seront pas pénalisées et pourront pleinement profiter de leur congé postnatal. Cette proposition a été adoptée à la majorité en commission sans limitation dans le temps", précise Ludivine Dedonder.

Rédaction en ligne