Le Gouvernement wallon étend la reconnaissance des calamités publiques

Les événements orageux des mois de mai, juin et juillet 2016 avaient fait l’objet d’une série de reconnaissance par le Gouvernement l’année passée.
Chacun des événements orageux a fait l’objet d’une analyse scientifique circonstanciée d’une part de l’IRM en ce qui concerne les précipitations, les vents et la grêle, d’autre part des services hydrologiques wallons pour l’établissement des périodes de retour statistique des débits des cours d’eau ; le centre régional de crise en a réalisé la synthèse.
Ces informations scientifiques permettent de vérifier si les seuils des critères de reconnaissance comme calamité publique ont effectivement été atteints et de déterminer la zone géographique affectée. Certains cas très locaux n’avaient pas pu être tranchés à l’époque et des demandes d’extension ont été formulées plus récemment.
L’ensemble de ces éléments à fait l’objet d’analyses complémentaires de l’IRM basées sur les informations supplémentaires disponibles.
La deuxième partie des résultats de cette démarche conduisent le Gouvernement wallon de cette semaine à étendre la reconnaissance des pluies abondantes et des inondations des 6, 7 et 8 juin 2016 à l’entièreté du territoire des communes de Antoing, Ath, Brunehaut et Tournai.
Dès la parution de l’arrêté d’extension de reconnaissance au Moniteur belge, les citoyens des communes précitées disposeront jusqu’à fin août 2017 pour introduire un dossier de demande d’indemnisation par le fonds des calamités pour la partie qui n’aurait pas été indemnisée par les compagnies d’assurance.
Le traitement des dossiers des sinistrés pour cette extension relève encore de l’ancienne législation fédérale pour le calcul des montants qui seront versés.
Rédaction en ligne