Violence en P3C : Buvrinnes répond au président de Brugelette

Le club local précise qu'il ne cautionne pas non plus de tels débordements.
Le match entre Buvrinnes et Brugelette (3-2) en P3C a été le théâtre d'actes de violence dimanche dernier. Ce vendredi, le président du club brugelettois avait savoir qu'un joueur de Brugelette avait été emmené en urgence au service des soins intensifs suite à ces incidents.
Michel Niezen avait également indiqué qu'il supprimait les primes pour cette rencontre pour ne pas cautionner un tel comportement. Il appelait également le club adverse à faire de même. Ce samedi, l'AJS Bonne-Espérance Buvrinnes a répondu via un communiqué. "Des incidents ont effectivement éclaté dimanche dernier après la fin de la rencontre. Suite à ces incidents, plusieurs joueurs du club de l’AJS-BE Buvrinnes ont reçu des coups dont un plus gravement. Aucun joueur (des deux clubs) n’a été emmené en ambulance", nuance le club.
Buvrinnes condamne également la violence
"La police fédérale s’est rendue sur place très rapidement et a effectué les constatations d’usage. L’enquête suit son cours et le club a toute confiance dans l’efficacité de la police pour faire toute la lumière sur cette pénible affaire. Le club ne cautionne évidemment jamais les actes de violence qui sont totalement opposés aux valeurs défendues par le club" ajoute le comité de Buvrinnes qui précise par ailleurs qu'il lui est matériellement impossible de supprimer les primes de ses joueurs puisqu'ils ne touchent pas de primes de victoire. "A l’AJS-BE-Buvrinnes, les joueurs jouent par amour du football et du club, qui est pour nombre d’entre eux celui de leur enfance, et non pour une prime."
J.C.