Cambriolages à répétition : voici la réponse du Ministre
Rappellez-vous, le village d’Estaimbourg était victime de cambriolages à répétition en février dernier. Le bourgmestre Daniel Senesael a interrogé le Ministre de la Justice Koen Geens sur le fait que le principal suspect n’a jamais été inquiété.
Voici la réponse du ministre :
D’après les éléments fournis par le chef de zone du Val d’Escaut, il apparaît qu’il y a eu 2 tentatives de vol à Estaimbourg la nuit du 18 au 19 février 2016.
Concernant les autres incidents survenus dans la région, les forces de l’ordre notent :
-le 13 février 2016, une tentative de vol (auteur inconnu) ;
-le 14 février 2016, un vol (même victime -auteur inconnu) ;
-les 15 et 18 février 2016, une tentative de vol (même victime-auteur inconnu) ;
-le 20 février 2016 une tentative de vol. (suspect interpellé) ;
-le 28 février 2016, une tentative de vol. (même victime quele 20 février -auteur inconnu).
Un suspect a été interpellé le 20 février 2016. Celui-ci a refusé une visite domiciliaire avec consentement.
Compte tenu du fait qu’il s’agissait d’une tentative de vol, la police a considéré qu’il n’y avait pas lieu de se rendre au domicile de l’intéressé sur la base du flagrant délit, les éléments constitutifs de l’infraction étant réunis.
Les enquêteurs ont rapidement procédé à l’analyse des différents faits dénoncés (modus operandi, type d’objets convoités,...) et des recoupements ont été effectués mais ils n’ont pu établir de liens entre l’ensemble des faits et le suspect.
Ce dernier a été ainsi cité le 19 avril 2016 à l’audience du 28 juin 2016 du tribunal
correctionnel du Hainaut, division de Tournai pour les faits commis le 20 février 2016.
La partie lésée a été avisée de cette fixation afin de pouvoir se constituer partie civile.
L’affaire a été remise à l’audience du 15 novembre 2016 à la demande du conseil de l’inculpé.
La délivrance d’un mandat d’arrêt par un juge d’instruction était illusoire compte tenu de la nature de l’infraction et des éléments de personnalité de l’auteur.
La citation rapide devant le tribunal a pu apporter une réponse immédiate et ferme aux troubles causés par l’auteur.
Retrouvez le reportage que nous avions réalisé en février dernier. Celui-ci retraçait les faits.
N.L.