Caserne Ruquoy: Demotte monte au front

Caserne Ruquoy: Demotte monte au front

Caserne Ruquoy: Demotte monte au front

« Délocaliser la caserne Ruquoy : c’est porter un coup à l’économie de toute une région »

Depuis près de deux ans, l’avenir de la Caserne Ruquoy à Tournai est incertain. A ce jour, les nombreuses interpellations qu’ont pu faire Rudy Demotte, Bourgmestre, ou Paul-Olivier Delannois, en tant que Député fédéral, n’ont pas obtenu de réponse précise sur le choix que poserait le gouvernement fédéral. Ce dernier semble d’ailleurs s’orienter davantage vers une fermeture. L’inquiétude est grande parmi le personnel militaire : grande et légitime. Plus de 400 militaires sont attachés à la caserne tournaisienne, centre de formation logistique reconnu, intégré au centre de compétence Appui. Quelque 200 familles vivent à Tournai ou alentour. A travers les formations résidentielles, près de 3000 à 3500 militaires participent à la vie locale. Tournai accueille une présence militaire depuis 1830, cette présence historique a toujours été gage d’un dynamisme économique.
« Décider de délocaliser les activités de la caserne Ruquoy, adaptée, rénovée, c’est porter un coup certain à l’économie de toute une région mais c’est aussi délibérément fermer la dernière caserne bilingue du pays », considère Rudy Demotte que l’on sait attaché à la connaissance active du français et du néerlandais, autant qu’au symbole que constitue cette caserne. Pour le Bourgmestre de Tournai, la caserne Ruquoy et son activité doivent être défendues avec force par tous ceux qui sont en position d’agir concrètement pour changer le cours de choses. Il y a aujourd’hui urgence, s’il n’est pas, malheureusement, déjà trop tard.