Jacqueline Galant veut réduire le nombre de médias de proximité de 12 à 8 : la ministre veut supprimer 2 télévisions locales en Hainaut

Jacqueline Galant veut réduire le nombre de médias de proximité de 12 à 8 : la ministre veut supprimer 2 télévisions locales en Hainaut

Jacqueline Galant veut réduire le nombre de médias de proximité de 12 à 8 : la ministre veut supprimer 2 télévisions locales en Hainaut

Dans la note de la ministre, les médias hennuyers et namurois paieraient le plus lourd tribut.

La ministre des Médias Jacqueline Galant a présenté ce mardi matin sa note sur la réforme des médias de proximité, dont notélé fait partie.

La ministre a confirmé sa volonté de réduire le nombre des médias de proximité. Concrètement, d'ici 2031, année qui marquera le début d'une nouvelle convention de 9 ans, elle souhaite qu'il n'y ait plus que 8 médias de proximité contre 12 actuellement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Jacqueline Galant veut un média de proximité par province, à l'exception des provinces de Hainaut et de Liège dont les bassins de vie sont plus importants et qui en compteraient dès lors deux par province.

Des coupes budgétaires importantes

Aujourd'hui, la province de Hainaut compte 4 médias de proximité : Télésambre, Télé MB, Antenne Centre et notélé. La province de Namur en compte, de son côté, 3 : Bouké, Matélé et Canal Zoom. Dans le projet de la ministre des Médias, 4 de ces 7 médias disparaîtraient le 1er janvier 2031.

Jacqueline Galant veut également sabrer dans les subventions dès 2026 en stoppant l'indexation. Le montant pour l'ensemble des médias de proximité sera limité 10 millions d'euros par an contre 16 millions actuellement, précise la note. Les finances des médias de proximité seront également mis à mal par la réforme des points APE du ministre de l'Emploi Pierre-Yves Jeholet.

Le réseau des médias de proximité qui chapeaute l'ensemble des ex-télévisions locales perdrait de son côté son financement (132.000 euros en 2025) à partir de 2027.

Il est précisé que ce projet de réforme "prend la forme d'une pièce à casser". Une nouvelle rencontre avec les acteurs du secteur est prévue le 10 juin.

Pour rappel, l'accord de gouvernement prévoyait la mise en place "d'un cadre permettant des fusions volontaires".


J.C.


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