Marie-Christine Marghem : «Je trouve ça particulier que Paul-Olivier Delannois déplore le fait de ne pas avoir été appelé»

De gauche à droite, la première ville de Wallonie picarde a basculé ce dimanche. Tournai sera désormais gouvernée par un collège de centre-droit emmené par Marie-Christine Marghem et ce, malgré les 15 sièges obtenus par le PS. Une diminution d'à peine 1,11% pour les socialistes par rapport à 2018 qui va les conduire dans l'opposition. Une situation qu'a déploré Paul-Olivier Delannois cette nuit à notre micro.

"J'ai fait un score remarquable. Nous avons 15 sièges, c'est fantastique. Mais visiblement les autres partis oublient tout ça. Je suppose que c'est la nouvelle démocratie participative. Des termes qu'ils utilisent souvent. On a également eu toute une série de personnes au téléphone qui on dit qu'elles allaient jouer avec nous et qui ne l'ont au final pas fait. Le résultat des élections ne les intéressait même pas. Ce qui les intéressait c'était d'avoir un poste. Je les félicite."

Le MR aurait-il fait fi de la volonté de l'électeur ? Pour Marie-Christine Marghem, ce n'est pas le cas.

"Dans cette longue expérience de 30 ans de vie communale, j'ai fait à deux reprises le premier score de la ville et à deux reprises nous avons été relégués dans l'opposition. Parler d'un signal democratique bafoué, je trouve ça étrange. C'est la réaction de quelqu'un qui ne comprend pas la logique démocratique de l'alternance. Nous formons une majorité qui correspond au signal de l'électeur puisque dans cette alliance deux partis ont augmenté en termes de sièges."

"Je tiens également à dire que le PS ne nous a jamais appelé de toute la soirée" ajoute la nouvelle bourgmestre de Tournai. "Je trouve ça particulier que Paul-Olivier Delannois déplore le fait de ne pas avoir été appelé. Ça dépend de qui estime devoir ou pouvoir jouer. Ici il y a vraiment un signal démocratique qui est donné et cela correspond au signal donné par les Tournaisiens."