La commune de Beloeil renonce au projet d’aménagement de l’avenue de l’Europe à Quevaucamps

La commune de Beloeil renonce au projet d’aménagement de l’avenue de l’Europe à Quevaucamps

Le conseiller MR Bastien Marlot a regretté que d'autres dossiers ne puissent pas bénéficier des subsides du plan PIC-PIMACI.

Les aménagements de l'avenue de l'Europe à Quevaucamps ne vont finalement pas se concrétiser. Ce jeudi lors du conseil communal de Beloeil, Bastien Marlot (MR) a interrogé la majorité sur son choix d'abandonné ce projet. "Il s'agissait là de l'investissement principal de votre PIC-PIMACI 2022-2024", a rappelé le conseiller communal.

Le PIC est le Plan d'investissement communal. Le PIMACI et le Plan d'investissement mobilité active communal et intermodalité. Via un droit de tirage, les communes peuvent bénéficier de subsides wallons pour réaliser des aménagements cyclables, piétons ainsi que des aménagements favorisant l'intermodalité.

"Nous n'arrivons pas à comprendre comment à quelques jours d'introduire le dossier, vous puissiez renoncer à ce projet. C'est une enveloppe de 543.331 € qui était accordée à la commune sans parler du subside SPGE de 800.000 €. L'une des raisons évoquées est l'absence de continuité des travaux sur le tronçon régional conduisant à Blaton. Cette absence de continuité ne date pas d'hier. Vous auriez pu maintenir ce beau projet sur notre territoire ou alors, à l'instar d'autres communes le modifier ou choisir une autre voirie. Le ministre a approuvé des modifications de PIC jusqu'en avril", a expliqué Bastien Marlot qui a déploré également que les services communaux aient notamment dépensé beaucoup d'énergie pour confectionner ce dossier.

"D'autres projets auraient dû être abandonnés"

Pour l'échevin des Travaux Dany Leturcq (PS), la facture finale était trop importante pour les finances communales. "Ce projet retenu à l'époque était le seul qui remplissait les conditions pour rentrer dans ce plan. L'intermodalité n'était que partielle puisqu'on s'arrêtait au carrefour de la Bécasse de Quevaucamps. La partie de la route destinée aux voitures a été refaite en 2009 contrairement aux pistes cyclables. Celles-ci demandent un réaménagement. Ipalle a examiné l'égouttage et a constaté des défectuosités mineures. Si l'égouttage total avait dû être refait par la SPGE, il aurait fallu bouger les écoulements et refaire la voirie complètement avec un surcoût de 300.000 euros. D'autres projets auraient dû être abandonnés si celui-là avait été réalisé".

Pour Bastien Marlot, la commune aurait pu conserver ces subsides pour d'autres voiries. "Cela aurait pu être transféré sur un autre dossier tout en gardant ces subsides et avec un impact moins lourd pour les finances communales. Ces 543.000 euros, on ne pourra plus jamais y prétendre".


J.C.