«Notre objectif n'est pas d'être dans l'opposition» : le député PTB Jori Dupont a tendu la main au PS et à Ecolo pour former une coalition de rupture

«Notre objectif n'est pas d'être dans l'opposition» : le député PTB Jori Dupont a tendu la main au PS et à Ecolo pour former une coalition de rupture

Ce vendredi, le député PTB Jori Dupont était l'invité de Politiquement incorrect.

«Notre objectif n'est pas d'être dans l'opposition» : le député PTB Jori Dupont a tendu la main au PS et à Ecolo pour former une coalition de rupture

"Nous avons montré que nous étions loin d’être les couillons du PTB, que nous étions capables de faire des compromis pour le bien-être des étudiants." Jori Dupont, député wallon du PTB et candidat à sa réélection, a tenté de montrer un visage d’ouverture, ce à l’occasion de la première interview de campagne de l’émission Politiquement incorrect sur notélé.

"Notre objectif n’est pas d’être dans l’opposition, a-t-il déclaré. Notre objectif est de tendre la main aux partenaires possibles et de voir s’ils sont capables de faire une rupture." Ces partenaires possibles, ce sont, précisera-t-il ensuite le PS et Ecolo. Il estime en revanche "totalement impossible" une alliance avec le MR et _"encore moins avec Marie-Christine Marghem (tête de liste MR au Parlement wallon), car nos visions de la société sont radicalement différentes". _

Petit clin d’œil, interrogé sur plusieurs propositions puisées dans le programme des partis, Jori Dupont a octroyé la meilleure note à une proposition du… MR ! Elle visait à accorder une priorité aux parents qui travaillent pour l’obtention de places en crèche.

Refédéraliser la mobilité

Au cours de l'émission, Jori Dupont a également abordé la nécessité de refédéraliser une série de matières (la mobilité et la santé notamment). "Avoir quatre ministres de la Mobilité, est ce que cela fait que nous avons les meilleures autoroutes du monde ?", ironise-t-il. "Je pense que nous sommes plutôt connus pour nos nids de poule..."

Cette vision est-elle toutefois réaliste, au vu de la percée attendue des nationalistes en Flandre ? "Il y a une place pour la gauche en Flandre, rétorque le député PTB. D'après les derniers sondages, nous sommes le 3e parti en Flandre. Et nous sommes le seul parti national."


C.D.C.