Lutte contre les immeubles inoccupés : la commune de Pecq promet d'être davantage attentive à la problématique

Lutte contre les immeubles inoccupés : la commune de Pecq promet d'être davantage attentive à la problématique

La lutte contre les logements inoccupés peut apporter une recette budgétaire pour la commune. Mais ce n'est, pour l'heure, pas le cas.

Lutte contre les immeubles inoccupés : la commune de Pecq promet d'être davantage attentive à la problématique

La conseillère libérale de l'opposition, Emmanuelle Pee, a profité de la présentation du compte 2023 lors du récent conseil communal pour interpeller la majorité concernant la problématique des immeubles inoccupés sur le territoire de l'entité.

"Le 14 novembre 2022, le conseil communal adhérait à l'accord cadre relatif aux modalités techniques et organisationnelles de la lutte contre les logements inoccupés. Cette adhésion était censée aider à lutter contre les immeubles inoccupés et dégager des recettes de taxes perçues auprès des propriétaires de ces logements. Plus d'un an après, nous n'avons toujours rien comme recette dans le compte."

Dans sa réponse, le bourgmestre écologiste, Aurélien Brabant, a expliqué que les choses ont pris du retard sur le plan administratif. "Pas plus tard que le mois dernier, nous avons relancé la SWDE et ORES pour obtenir les données qui nous permettraient d'identifier les logements inoccupés. Les choses ont quelque peu trainé avec la société ORES mais cela devrait maintenant suivre son cours."

Logements inoccupés, cause de la désertification des jeunes ?

Dans son interpellation, Emmanuelle Pee considère que "de nombreux jeunes qui souhaitent rester à Pecq finissent par partir sur Tournai ou Mouscron à défaut de trouver des logements qui leurs conviennent sur l'entité".

Faut-il directement y voir un lien de cause à effet ? Absolument pas pour le bourgmestre.

"Quand on sait que Pecq est la commune qui compte la plus grande progression en terme d'habitants en Wallonie picarde (+6%) et qu'il s'agit d'une commune où il y a moins de naissance que de décès, je ne suis pas convaincu de la pertinence de ton analyse", a ainsi développé Aurélien Brabant qui a été rejoint par son premier échevin, Jonathan Ghilbert.

"Nous ne sommes pas restés bras croisés. Des courriers ont été envoyés et les logements qui ont été pointés comme "potentiellement vides" se retrouvent aujourd'hui occupés. Au-delà de l'impact financier, il y a donc cet important travail qui a été mené et qui permet, aujourd'hui, de diminuer le nombre de logements inoccupés sur Pecq".


Sébastien Lippens