Une importante quantité de PFAS identifiée à la station d'épuration de Chercq : «La pollution ne concerne pas le fonctionnement de la station»

Une importante quantité de PFAS identifiée à la station d'épuration de Chercq : «La pollution ne concerne pas le fonctionnement de la station»

Une importante quantité de PFAS identifiée à la station d'épuration de Chercq : «La pollution ne concerne pas le fonctionnement de la station»

La station d'épuration a été installée sur une ancienne décharge.

Nos confrères de la RTBF ont réalisé une carte reprenant les sites où des PFAS ont été identifiés. Plusieurs dépassements de la future norme européenne (100 ng/l) sur les PFAS ont été détectés en Wallonie picarde.

On y retrouve le château d'eau de Chièvres, deux sites à Maffle, le site industriel de l'entreprise Flaurea à Ath, un site à Orroir et un autre à Hérinnes.

Mais il y a un endroit en Wallonie picarde où les concentrations sont largement au-dessus de 100 ng/l : la station d’épuration de Chercq, gérée par l'intercommunale Ipalle qui affiche un chiffre de 2.200 ng/ kg.

Ipalle précise que la pollution ne concerne pas le fonctionnement de la station en tant que tel, mais bien le terrain sur lequel elle est implantée.

"Ce site a été choisi en 1993 pour, entre autres, réhabiliter une ancienne décharge municipale et industrielle exploitée au milieu du XXème siècle, bien avant la création de l’intercommunale. Dans le cadre d’une demande de permis, Ipalle a mandaté, en 2023, le bureau agréé BTEE pour réaliser une étude combinée conformément au décret sol. Treize forages ont été réalisés sur site dont cinq équipés de piézomètres. Vu la présence de déchets dans le sol, plusieurs polluants (dont les PFAS) ont été identifiés. L’étude de risques inhérente au volet “santé humaine” conclut à l’absence de “menace grave” (terme officiel) et aucune restriction n’est émise. Pour le PFDA, l’expert exclut également l’hypothèse d’une “menace grave” vis-à-vis de la nappe, ces éléments n’ayant pas été détectés dans l’eau malgré la période d’enfouissement de plus de 70 ans. L’imperméabilisation du site au droit de la zone des déchets est également soulignée par l’expert. Suite à cette étude, la Wallonie a délivré, le 5 juin 2023, un certificat de contrôle du sol sans restriction autre que le maintien du “confinement de type béton au droit de la zone”. La réhabilitation du site a ainsi été réalisée", indique l'intercommunale de traitement des déchets.


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