Chièvres : le bâtiment «Raoul», acquis en viager par la ville en 2017, va être revendu

Chièvres : le bâtiment «Raoul», acquis en viager par la ville en 2017, va être revendu

Chièvres : le bâtiment «Raoul», acquis en viager par la ville en 2017, va être revendu

L'exploitant du commerce emblématique de la Grand-Place de Chièvres est le seul à avoir fait offre.

Ce mercredi soir, les élus communaux ont voté à l'unanimité la vente du bâtiment "Raoul" situé sur la Grand-Place de Chièvres. Ce bien, acquis en 2017 par la majorité PS-ECOLO de l'époque, a souvent fait l'objet de vifs débats lors des séances publiques. L'opposition MR a toujours dénoncé le type d'achat de cet immeuble en viager ainsi que l'état de ce bien. À l'époque, la majorité souhaitait y implanter son bureau de police de proximité ainsi que d'y aménager des locaux supplémentaires pour l'administration. Mais force est de constater qu'aujourd'hui, plus aucun projet n'est à l'ordre du jour pour ce bâtiment qui ne cesse de se dégrader.

Cette vente permettra ainsi de faire des économies. "Il faut savoir qu'il y a six ans, on payait 3300 € par mois pour cette rente viagère et qu'aujourd'hui, avec les différentes indexations, on est déjà à presque 4000 € par mois" a souligné l'échevine des Finances. Valérie Voronine a par ailleurs expliqué que le commerçant, actuel locataire des lieux, souhaite que le bâtiment soit aux normes mais qu'il était impossible pour la Ville de faire des investissements pour ce bien.

Une vente partielle

La bâtiment a été estimé à 385 000 euros par un notaire. La Ville conserverait toutefois environ 20 ares situés à l'arrière du bien pour permettre à l'école communale de Chièvres de s'étendre. Si le locataire a évidemment fait offre, son statut d'indépendant l'empêche de reprendre le viager. "La procédure qui a été proposée par un garant de la législation est de racheter le bâtiment à hauteur de 417 000 euros, c'est donc au-dessus de l'expertise. Un montant payable sur 15 ans" a détaillé Valérie Voronine.

Du côté de l'opposition, si Claudy Demarez n'a pas manqué de rappeler qu'il a toujours voté contre ce projet d'achat en viager, il a par ailleurs fait preuve de pragmatisme : " Si on a une offre, à un moment donné, il faut y aller. Donc je suis pragmatique de ce point de vue là". Le chef de file de l'opposition a toutefois réclamé un "bilan financier de l'opération depuis l'achat du bâtiment jusqu'à sa vente".


A.D.