L'arrêté du bourgmestre de Mons n'a pas eu d'incidence sur la situation à la prison de Tournai

C'est que répond le ministre de la Justice aux inquiétudes formulées par le bourgmestre de Tournai.
Il avait alors interpellé le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne qui lui a répondu cette semaine. "Je peux vous confirmer, comme la direction régionale de la DGEPI vous le signalait encore récemment dans un courrier, que l’analyse des dossiers des détenus de l’établissement de Tournai ne semble pas indiquer que l’arrêté pris par votre collègue de Mons, ait eu une incidence sur la situation de la prison de Tournai. Ainsi, ce 11 septembre, la prison de Tournai accueillait 203 détenus soit 5 détenus de moins qu’au moment où la direction régionale vous a adressé son récent courrier du 23 août et ceci alors que l’année judiciaire a repris son cours depuis 10 jours."
La prison de Tournai dépasse elle aussi sa capacité d'accueil et les conditions sanitaires sont interpellantes. Pour Paul-Olivier Delannois, transférer des détenus de Mons vers Tournai est inenvisageable. "C’est un élément que je ne peux vous garantir car, d’une part, en ce qui concerne les détenus préventifs, comme vous le savez, il arrive régulièrement qu’aux seules fins de séparer les prévenus d’une même affaire, ces derniers soient envoyés dans plusieurs établissements du ressort et, d’autre part, il peut arriver que des condamnés montois souhaitent leur transfert vers Tournai pour des raisons personnelles ou de réinsertion. En revanche, je peux vous assurer que la décision prononcée le 22 juin dernier par le tribunal de première instance du Hainaut fera l’objet d’un plan d’action de la DGEPI et ceci sans qu’il soit envisagé d’avoir un impact négatif sur l’établissement situé sur votre territoire", a répondu Vincent Van Quickenborne.
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