Tournai : le Conseil des ministres débloque 63 millions d'euros pour la création d'une seconde école de sous-officiers

Au total, ce sont plus de 400 étudiants qui débarqueront sur le nouveau campus militaire.
Ce vendredi 14 juillet 2023, sur proposition de la ministre de la Défense Ludivine Dedonder, le Conseil des ministres a marqué son accord pour le programme de construction et de rénovation de la caserne de Tournai en vue de la création du second campus pour élèves sous-officiers.
À partir de 2024, et jusqu'en 2028, les quartiers militaires Ruquoy et Saint-Jean vont connaitre d'importantes transformations par la mise en œuvre d'un plan de rénovation et de construction d'infrastructures visant l'ouverture, à l'horizon 2026, de la seconde école de sous-officiers. L’ensemble des investissements nécessaires à la création du nouveau campus s’élève à 63.400.000 EUR. "Pour le personnel, cela permet une meilleur prévisibilité dans leurs choix de carrière professionnelle tout en garantissant un meilleur équilibre avec leur vie privée. Ce choix marque une nette rupture avec la tendance amorcée depuis longtemps qui consistait à fermer des casernes. Nous choisissons, au contraire, d'investir dans nos infrastructures et de donner un environnement de travail de qualité partout sur le territoire, au bénéfice de l'ensemble du personnel," annonce Ludivine Dedonder, la ministre de la Défense, dans un communiqué.
Une seconde école jugée indispensable pour l’accueil des nouvelles recrues par la ministre
Avec ce nouveau campus, ce sont plus de 400 étudiants qui viendront à Tournai comme l'annonce Ludivine Dedonder. "La seconde école de sous-officiers, répartie dans les quartiers Ruquoy et Saint-Jean de Tournai, regroupera plus ou moins 800 personnes, dont 420 étudiants. En ce qui concerne le quartier Saint-Jean, il doit se préparer à pouvoir, dès 2025, héberger le personnel de la Défense qui va croitre. Il en va de même pour le quartier Ruquoy dont une des cinq ailes du pentagone reste depuis trop longtemps désinvestie. Les autres postes de la rénovation comprennent entre autres l'agrandissement du complexe de catering, le renouvellement des liaisons d'eau, un nouveau corps de garde et l'extension des infrastructures sportives." Par conséquent, les demandeurs d'asile devront vraisemblablement quitter la caserne Saint-Jean d'ici maximum 2025.
La Défense souhaite pouvoir ouvrir la nouvelle capacité vers mi-2026. Cela permettra, en outre, de soulager les centres de formation de base des volontaires et les unités opérationnelles qui ont temporairement repris une partie de la charge de formation, ce qui impacte leur fonctionnement normal.
Rédaction en ligne