Des membres du personnel de la Zone de secours de Wallonie picarde lancent un appel au calme : «Nous voulons simplement travailler»

La position des syndicats n'est pas partagée par l'ensemble du personnel.
La sérénité n'est toujours pas de mise au sein de la Zone de secours de Wallonie picarde. Cette semaine, de nouvelles banderoles ont été placées aux casernes de Blaton et Tournai réclamant la démission du directeur opérationnel.
Des actions qui ont fait réagir certains membres du personnel qui ne partagent pas ce point de vue. Ceux-ci ont adressé un message au président de la zone, au commandant et aux organisations représentatives du personnel. "Aujourd'hui, nous sommes fatigués. Nous voulons tout simplement travailler ! Continuer à faire nos tâches quotidiennes, à faire en sorte que la zone tourne et que tous ceux qui sont encore ici présents y restent. La zone doit tourner, mais la zone doit aussi évoluer ! Nous sommes en attente de nouveaux projets. Tout est en effet totalement à l'arrêt depuis août 2022. Si la situation se maintient comme elle est aujourd'hui, nous n'aurons plus rien. Nous manquerons cruellement de personnel pour que la zone tourne encore. Le recrutement subit déjà des manques, les paies ont déjà été en sursis et plusieurs d'entre nous souhaitent partir."
Stop aux banderoles et aux tentatives d'intimidation
Ils lancent un appel au calme aux syndicats. "Nous vous demandons, symboliquement, de jouer votre rôle et d'apaiser vos membres actifs les plus virulents. Il ne faut plus de banderoles aux propos discriminatoires, plus de posts Facebook haineux, plus d'insultes, plus de tentatives d'intimidation du personnel lorsque celui-ci n'a pas la même opinion. Nous sommes convaincus qu’à ce jour toute l’énergie du personnel doit être mise dans le travail quotidien, dans l’avancement et l’amélioration de la zone."
Ils demandent au président de la zone et à son commandant de faire respecter le règlement de travail. "Nous souhaitons que le cadre de travail existant soit refixé avec des limites claires. L’impunité est malheureusement de mise au sein de la zone et certains en profitent. Pourriez-vous d’ailleurs également transmettre ce courrier au médiateur social ? Car nous n’avons pas le sentiment d’avoir été entendus dans le travail qu’il a réalisé au sein de la zone", indiquent-ils tout en précisant leur soutien au directeur opérationnel.
Rédaction en ligne