Antoing : la nouvelle maison de quartier Crépy'air a été inaugurée

Située à la rue du Crépy à Antoing, la nouvelle maison de quartier de la Société de Logements du Haut Escaut a officiellement été inaugurée. Si plusieurs activités y sont déjà pratiquées depuis quelques mois, il était important pour le président Julien Bauwens et pour les membres de la SLHE de marquer le coup. “C’est un sentiment de fierté d’arriver à la fin de ce long processus administratif mais je suis surtout fier que les associations aient pu organiser cette inauguration comme ils le souhaitaient.”

Pour cette inauguration, de nombreuses activités étaient organisées par les partenaires de la SLHE. Les visiteurs avaient aussi l’occasion de participer à la réflexion autour du nom de la nouvelle maison de quartier. L’objectif ? Que chacun puisse s'approprier les lieux. Et après moult réflexions, c'est le nom Crépy'air qui a été choisi !

Une “auberge espagnole institutionnelle”

Cette maison de quartier se veut être un lieu de rassemblement pour les citoyens. Des nombreuses activités y seront ainsi proposées grâce à la collaboration entre la SLHE, le planning familial, l’IMSTAM ou encore l’AMO Graine. Pour Julien Bauwens, “cette maison de quartier, c’est un peu une auberge espagnole institutionnelle car nous avons des ASBL, le CPAS, une intercommunale de soins de santé et peut-être d’autres partenaires par la suite.”

Le choix de l’implantation de cette nouvelle maison de quartier ne s’est pas fait par hasard. Lorsqu’une maison a été libérée dans la cité du Crépy, la SLHE a choisi de la retirer de son patrimoine locatif pour la réaménager totalement. “Pourquoi ici ? Car c’est la plus grande cité de la société de logements et donc la création de cette maison de quartier permettait de toucher rapidement un grand nombre de personnes”, nous explique Julien Bauwens. Ce projet, en cas de soutien politique, le président de la SLHE espère pouvoir le dupliquer à Rumes et à Brunehaut. “Je considère que les sociétés de logements ne doivent pas être vues que comme de simples gestionnaires de logements sociaux. Il faut aussi se décloisonner et collaborer activement avec les associations et les CPAS. C’est une vraie démarche à mener avec les 3 communes.”