Chièvres : près d’un million et demi d’euros d’investissement prévus dans le PIC 2022-2024

Chièvres : près d’un million et demi d’euros d’investissement prévus dans le PIC 2022-2024

Les projets retenus concernent principalement des réfections de voiries et des aménagements pour la mobilité douce.

Chièvres : près d’un million et demi d’euros d’investissement prévus dans le PIC 2022-2024

Lors du dernier conseil communal de Chièvres, Claude Ghilmot, échevin des travaux (PS) a présenté les projets retenus dans le PIC 2022-2024, le plan d’investissement communal. L’objectif est de solliciter des subsides régionaux pour les investissements inscrits dans ce PIC. Pour la période 2022-2024, les projets concernent principalement des réfections de voiries et des aménagements pour la mobilité douce. Ainsi, il prévoit le remplacement de dalles de béton un peu partout sur l'entité, des nouveaux revêtements en hydrocarboné pour la rue de l'Eglise à Huissignies et la rue des Hauts Arbres à Ladeuze, des travaux de réfection à la rue des Héros de Roumont à Grosage, l'aménagement complet de la rue Royale à Chièvres avec avaloirs et nouveaux trottoirs ou encore l'aménagement de l'égouttage et des trottoirs à la rue de Quiévremont à Vaudignies. Un montant de 367 250 € est aussi dédié à l'aménagement des deux pistes cyclables à la rue des 3 chapelles à Grosage et ce, dans le cadre du Plan d'investissement Mobilité active communal et Intermodalité (PIMACI). Le montant total des ces investissements s'élèvent à 1 479 588 euros dont une intervention de la SPGE (société publique de gestion de l'eau) à hauteur de 351 400€.

Si le point a été voté à l'unanimité, Claude Demarez, chef de file de l'opposition (MR) s'étonne par ailleurs de ne pas retrouver de projets concernant les bâtiments communaux. "Le PIC, c’est avec le budget l’acte le plus important car il mobilise les plus gros montants. Il y a donc toujours un arbitrage. Effectivement, il n'y a pas de bâtiments mais je comprends que les voiries souffrent. C'est un choix politique" a déclaré Claude Demarez. Ce dernier estime d'ailleurs que certains petits projets auraient pu être supprimés au profit d'un projet plus structurant.

Concernant les bâtiments, c'est avant-tout le projet de réaffectation de l'Eglise de Tongre-Saint-Martin qui reste dans les têtes de l'opposition. L'échevin Ecolo, Didier Lebailly a par ailleurs tenu à rassurer : "l’église de Tongre-Saint-Martin ne s’y retrouve pas mais elle est reprise dans les fiches-projets du PCDR (plan communal de développement rural) et on espère qu’elle sera retenue".


Amélie Deconninck