Frasnes-lez-Anvaing : nouvelle demande de permis pour le projet éolien d'EOLY Energy

À Frasnes-lez-Anvaing, EOLY Energy est actif depuis plusieurs années pour développer un projet éolien sur un site venteux en zone agricole à proximité directe de l’autoroute E429, entre Hacquegnies et Ellignies-lez-Frasnes.

Le premier projet initié en 2016 par la société d’énergie verte comportait 4 éoliennes d’une hauteur maximale de 150m. Un permis avait finalement été délivré pour 3 éoliennes, "de manière à préserver les vues depuis Château d’Anvaing" et le périmètre d’intérêt paysager y associé. A l'époque, des recours avaient été introduits au Conseil d’État et le projet était devenu une longue saga.

Nouvelle demande

EOLY Energy a introduit début 2022 un nouveau projet d’une ampleur identique sur le même site, à savoir 3 éoliennes de 150m de hauteur maximale. La configuration et les modèles d’éoliennes ont été optimisés de manière à accroître le productible énergétique de 10% par rapport à la configuration initiale pour atteindre 7.500 MWh par éolienne par an, ce qui permettra de dépasser le cap des 10.000 tonnes de CO2 évitées chaque année pour l’ensemble du parc éolien. Soit de quoi couvrir les besoins en énergie électrique d’environ 6.000 ménages, et d’éviter l’équivalent des émissions de gaz à effet de serre de 5.500 voitures chaque année.

À l’instar de ses autres parcs éoliens dont celui de Rebaix, EOLY Energy propose qu’une "éolienne du futur parc éolien de Frasnes-lez-Anvaing soit directement investie par les habitants du territoire de la commune sur laquelle s’implante le projet". Dans le cas présent, les habitants de Frasnes pourront acquérir directement des parts de EOLY Coopération, société coopérative agréée et active depuis 2017.

La société a ainsi déjà investi dans la mise en place de mesures d’accompagnement pour l’avifaune potentiellement impactée par le projet ; 4 hectares de terres agricoles, situées sur le territoire de Frasnes entre Anvaing et Ainières, ont ainsi été converties en partenariat avec des agriculteurs locaux, en vue de constituer de nouveaux milieux d’accueil pour l’avifaune locale.

L’enquête publique sur ce projet optimisé débute début mars.