Chièvres : les 180 élèves et les professeurs de l'école communale déménagés dans des bâtiments communaux suite à une panne de chauffage
Cette situation devrait perdurer au moins deux semaines.
La rentrée des classes aura été pour le moins chahutée pour les élèves et l'équipe pédagogique de l’école communale de Chièvres. Suite à un problème de chauffage, les 180 élèves et leurs professeurs ont du déménagé. Pendant les vacances d’hiver, les pluies intenses ont en effet créé une inondation dans les caves où se situent les chaudières de l’établissement scolaire. Lundi matin, à la surprise générale, il n'y avait plus de chauffage au sein de l'école. Les autorités communales ainsi que la direction de l’école ont donc du réagir très vite. "Nous devions replacer tous les enfants dans des pièces aussi confortables que possible car ce qui compte c'est le confort des enfants mais aussi que les parents ne doivent pas aller dans les différents village. Il n'y a que les maternelles qui sont partis sur Huissignies. Tous les primaires, ce sont des classes qu'on a replacé dans des locaux qui appartiennent à la ville ou au CPAS autour de la Grand-Place" explique Valérie Voronine, échevine de l'Enseignement.
Des classes au sein de l'hôtel de ville
Le temps de trouver des solutions, les élèves ont été priés de rester chez eux durant deux jours. Les cours ont donc repris ce mercredi matin. Si deux classes avaient déjà été relogées au sein de l'hôtel de ville, d'autres se situaient encore dans l'école avec des chauffages d'appoint. Mais ce matin, les températures peinant à atteindre les 14°C, les élèves ont eux aussi été déménagés. Ainsi des classes provisoires ont été aménagées dans le bureau du bourgmestre, dans la salle des Pas Perdus ou encore au sein du bâtiment de la nouvelle épicerie sociale du CPAS.
Depuis ce matin, chacun s'adapte et trouve ses marques. C'est le cas des élèves de 3ème et 4ème et de Madame Déborah qui ont pris leurs quartiers au sein de la salle des mariage. "Ça fait un effet un peu plus officielle, plus protocolaire. Les enfants se sont bien adaptés, on fait comme on peut. Ici, on a le calme, la sérénité et surtout le chauffage" lance Déborah Messelis, titulaire des 3ème et 4ème. "Il y a des cas où on n'a pas le choix, il faut les affronter et on les affronte en équipe" s'exprime le directeur, Arnaud Risselin.
La situation devrait perdurer au moins deux semaines, le temps d’obtenir les pièces pour réparer les chaudières.
Retrouvez un reportage compet dans le journal de ce mercredi à 18h00.
A.D.