Un préavis de grève déposé chez McBride à Estaimpuis suite à un blocage des négociations salariales

Un préavis de grève déposé chez McBride à Estaimpuis suite à un blocage des négociations salariales

Un préavis de grève déposé chez McBride à Estaimpuis suite à un blocage des négociations salariales

Le front commun syndical déplore un blocage dans les négociations pour les employés de l'usine spécialisée dans la fabrication de produits d’entretien . La question centrale réside dans l'équité salariale alors que les résultats financiers de l'entreprise suscitent des interrogations sur la répartition des bénéfices entre actionnaires et travailleurs.

Le site de Mc Bride à Estaimpuis a été le théâtre de pourparlers tendus entre la direction et les représentants syndicaux dans le but d'aboutir à un accord salarial équitable pour les employés. Ces discussions, prévues pour le 5 décembre, sont au point mort depuis le refus de la direction d'accorder des avantages équivalents aux employés à ceux des ouvriers.

À l'origine du blocage se trouve la revendication syndicale pour une répartition équitable des bénéfices. Alors que l'entreprise a enregistré des profits substantiels en 2023, totalisant 12,736 millions d'euros, une partie significative de ces bénéfices, soit 8,5 millions d'euros, a été distribuée aux actionnaires.

Les négociateurs syndicaux soulignent la différence de traitement entre les employés et les ouvriers, déclarant qu'il est inconcevable qu'un employé reçoive moins d'avantages que ses collègues ouvriers pour un travail de valeur équivalente. Le malaise est exacerbé par la révélation du montant des bonus attribués au PDG de Mc Bride, Chris Smith, qui a reçu plus de 400 000 euros de bonus en plus de son salaire pour l'année 2023. Cette disparité salariale entre les niveaux hiérarchiques est vivement critiquée par les représentants syndicaux.

Face à cette situation qu'ils jugent irrespectueuse et inacceptable, les syndicats ont déposé un préavis d'actions, en front commun, démarré le 5 décembre et se prolongeant jusqu'au 12 décembre. Ce préavis couvre toutes les actions qui pourraient être entreprises pour faire valoir les droits des travailleurs.


Théo Defranne