La goutte du Gad Bourgeois : une huile de colza 100% made in Wapi élaborée à Vaudignies

La goutte du Gad Bourgeois : une huile de colza 100% made in Wapi élaborée à Vaudignies

C’est pour se rapprocher du consommateur et éviter tous les intermédiaires que Johan Baland a lancé ce projet.

Après 6 semaines de décantation, les premiers litres de la goutte du Gad Bourgeois sont prêts à être mis en bouteille. Ce projet a mûri dans la tête de Johan Baland il y a environ deux ans. Cet agriculteur de Vaudignies, qui s’est lancé dans la culture de colza il y a 7-8 ans, voulait ainsi se rapprocher du consommateur en évitant au maximum les intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Cette huile de colza 100% wapi se différencie par sa pression à froid. Ce type de procédé d’extraction couplé à la décantation naturelle permet de conserver toutes ses qualités nutritives.

S’il travaille actuellement tout seul dans l’exploitation familiale, il a pu compter sur le soutien de sa femme qui l’aide pour le marketing et la commercialisation. Cette première cuvée représente environ 600 bouteilles qui seront distribuées principalement dans les magasins à la ferme et les épiceries locales.

Une huile extra vierge issue de l’agriculture raisonnée

Cela fait plus de 20 ans que les terres de Johan Baland n’ont plus été labourées. Depuis quelques temps les techniques d'agriculture ont été simplifiées et l’agriculteur pratique le semi direct c’est à dire que les graines sont semées sans retourner la terre. Le colza est quant à lui cultivé avec des plantes associées qui permettent de fournir naturellement un apport d’azote au colza. D’autres légumineuses attirent également des parasites comme les pucerons ce qui évitent à l’agriculteur d’utiliser des insecticides.

Si la goutte du Gad Bourgeois n’est pas reconnue comme bio, elle est issue d’une agriculture raisonnée. Vierge, 100% végétale et non raffinée, c’est une des seules huiles végétales à la fois riche en Oméga 3 et en Oméga 9.

Retrouvez un reportage complet sur cette huile de colza dans le journal de ce samedi.


Amélie Deconninck