Georges-Louis Bouchez sur la réforme des médias de proximité : «C'est le minimum minimorum, on n'ira pas en dessous»

Georges-Louis Bouchez sur la réforme des médias de proximité : «C'est le minimum minimorum, on n'ira pas en dessous»

Georges-Louis Bouchez sur la réforme des médias de proximité : «C'est le minimum minimorum, on n'ira pas en dessous»

Pour le président du MR, la note de Jacqueline Galant est une ligne de départ.

Alors que Les Engagés ont pris leurs distances avec la note de la ministre des Médias, Jacqueline Galant, sur la réforme des médias de proximité, Georges-Louis Bouchez a pleinement soutenu ce projet et a même fait savoir que cette note représentait le " minimum minimorum ".

Le président du MR était l'invité de Bel RTL ce mardi matin. " Ce qui a été déposé par Jacqueline Galant est le minimum minimorum. Nous irons certainement plus loin que ce qui a été déposé. Il faut arrêter de rigoler. À l'époque de Netflix et d'Amazon Prime, il y a des gens qui considèrent qu'on peut encore avoir une télé locale pour quatre communes. Ces télés locales coûtent près de 50 millions d'euros si vous additionnez les points APE, les bâtiments, les subventions directes, les subventions communales. Ça n'a aucun sens pour une audience qui est extrêmement limitée. On doit pouvoir encore avoir de l'actualité de proximité ; cela doit d'ailleurs se faire beaucoup plus sur les réseaux sociaux et internet. On n'a pas besoin d'avoir 12 chaînes pour cela. Nous ne lâcherons rien, et ce qu'a déposé Jacqueline Galant, c'est le minimum, c'est la ligne de départ. On n'ira pas en dessous. Il en va de l'évolution du monde médiatique et surtout du respect de l'argent public ", a-t-il fait savoir.


J.C.