Ghislenghien : 20 emplois menacés dans l’entreprise automobile GEFCO
Quelques mois après l’annonce d’une première restructuration, l’entreprise annonce devoir réduire ses effectifs. 20 emplois sont en jeu.
C'est par un communiqué de la CSC Transcom que la nouvelle a filtré. 20 personnes pourraient perdre leur emploi dans l'entreprise automobile GEFCO. "Les travailleurs sous-traitants dans le secteur automobile jouent un rôle crucial dans la chaîne de production, souvent invisible mais réellement essentiel ! L'expertise et le savoir-faire du personnel de CEVA (anciennement GEFCO) contribuent directement à la qualité des véhicules produits à Ghislenghien et ce depuis plus de 50 ans."
Une des raisons évoquées, c'est la perte d'un gros contrat le 31 octobre prochain. "Le groupe Stellantis (groupe dont CEVA fait partie) a décidé de manière unilatérale de stopper le partenariat avec CEVA. La conséquence ? Un second plan de licenciement alors qu'en avril 2023, 34 personnes avaient déjà perdu leur emploi !"
La CSC regrette une telle décision. "Pourtant le groupe se porte bien ! En 2023, il a dégagé une marge bénéficiaire de plus de 18 milliards d'euros, malgré un recul des ventes lors du premier semestre. Le premier semestre 2024 laisse apparaître un bénéfice de presque 6 milliards d'euros. 6 milliards de bénéfices en 6 mois, mais apparemment, ce n'est pas assez pour l'actionnaire qui choisit de restructurer l'entreprise ! Résultat : les salariés CEVA (Gefco) sont considérés comme de simples variables d'ajustement ! Leurs emplois sont grandement menacés !"
Le syndicat annonce qu'il ne baissera pas les bras. "Notre revendication principale est de refuser la fatalité et de proposer à l'employeur de mettre en place du chômage économique dans l'entreprise au lieu des licenciements. Nous savons que lors du second semestre le marché devrait retrouver des couleurs."
Remy Ravaux
