Le parquet communique très peu

Le parquet communique très peu

Le Parquet qui n’accorde pas d’interview a apporté quelques précisions en fin d’après-midi : la perquisition d’hier était organisée à la demande d’un juge d’instruction de Lille dans le cadre d’un dossier de commerce illégal d’armes. La demande ne fait pas suite aux attentats parisiens puisqu’elle date de décembre dernier mais, même si la France ne s’exprime pas sur le dossier, on ne peut exclure un quelconque lien avec la sphère djihadiste. Deux policiers français connaissant bien le dossier ont accompagné les forces de l’ordre belge sur le terrain. Et si le déploiement était si impressionnant, c’est qu’on ne savait pas sur quoi on pouvait tomber. Des armes ? Des explosifs ? Il fallait prendre un maximum de précautions. En tout cas, rien de tout cela n’a été découvert dans la maison ciblée mais plusieurs objets pouvant intéresser les enquêteurs ont été saisis. Ils seront prochainement transmis aux autorités françaises dans le cadre d’une extradition mobilière.