L'édito de la rédaction: une jeunesse porteuse d'espoir
L'actualité de ces derniers mois n'a pas été des plus souriantes. Pourtant, au détour de leur tournage, nos équipes de reportage nous apportent parfois heureusement des nouvelles qui font du bien au moral, des petites respirations salutaires dans un environnement parfois un peu étouffant, c'est l'objet de l'édito de la semaine.
L'actualité de ces derniers mois n'a pas été des plus souriantes. Pourtant, au détour de leur tournage, nos équipes de reportage nous apportent parfois heureusement des nouvelles qui font du bien au moral, des petites respirations salutaires dans un environnement parfois un peu étouffant, c'est l'objet de l'édito de la semaine.
Elle a 27 ans, elle s'appelle Julie Marin et c'est clairement le rayon de soleil de la semaine. Originaire de Leuze, elle a obtenu un master en biologie médicale et termine sa quatrième année de doctorat. Elle a récemment été sélectionnée pour la finale du concours "Ma thèse en 180 secondes" qui se tiendra le 21 mai prochain à Mons et opposera 15 candidats issus des 5 universités de Bruxelles, Mons, Louvain, Namur et Liège qui devront défendre leurs thèses de doctorat de façon la plus simple possible et cela en seulement 3 minutes.
La thèse de doctorat de Julie porte sur les métastases cérébrales du cancer du sein et la manière de les contenir. Pour vulgariser sa recherche, elle a comparé ces métastases à des touristes à la recherche d'une nouvelle station balnéaires, en l'occurrence le cerveau.
Juxtaposer dans un édito des notions comme cancer, métastase, espoir et rayon de soleil, cela peut évidemment paraitre un peu bizarre et pourtant.Entendre Julie parler de ses recherches, évoquer son parcours brillant, se dire qu'il amènera peut-être des avancées dans le domaine de la lutte contre le cancer a de quoi réjouir. Au-delà de cela, sa passion et son enthousiasme, sa simplicité sont des plus rafraichissants. Dans une société très encline à critiquer vertement la jeune génération, elle plaide de magnifique façon la cause d'une jeunesse enthousiaste et pleine de talent.
Et elle est loin d'être la seule. Nous avons régulièrement l'occasion de suivre le parcours de jeunes qui excellent dans leur domaine, je pense à ces élèves carreleurs, électriciens, boulanger, cuisinier ou autres qui s'illustrent chaque année en participant aux world skills notamment, à ces étudiants qui montent des projets solidaires ou à vision humaniste au sein ou en dehors de leurs établissements, à tous les jeunes qui s'investissent au quotidien pour diverses causes.
Cette semaine, Julie était un peu dans la sinistrose ambiante, le porte-voix de cette jeunesse, cette petite voix qui nous dit que dans notre monde qui va si mal, rien n'est définitivement perdu.