Dans les différents villages de Bernissart, les sangliers causent d'importants dégâts

A Bernissart, le nombre de sangliers est en pleine expansion et les témoignages de citoyens qui en subissent les dégâts se multiplient eux aussi. Dans les jardins et dans les champs, les sangliers font des ravages sur leur passage. Pour lutter, les particuliers et les chasseurs avec l'aval de la DNF, la Direction Nature et Forêt, oeuvrent en collaboration .

Impasse des genêts à Blaton, les jardins portent les stigmates du passage de sangliers. Clôtures abîmées, parterres retournés, haies arrachées, les dégâts sont nombreux.

Les villageois sont exaspérés de voir leurs jardins saccagés par les sangliers, d'autant plus que si ces dommages sont dans la plupart des cas matériels, en cette période de reproduction, les inquiétudes sont réelles de voir les sangliers s'en prendre aux animaux… ou pire aux enfants.

Un peu plus loin à Harchies, les attaques de sangliers sont également une réalité contre laquelle il faut lutter. Pour le fermier Pierre Dubois, les pertes causées sont énormes.

Pour enrayer cette prolifération de sangliers, le ministre de la Chasse Willy Borsus a adapté la législation autorisant dans certains cas les tirs nocturnes et l'organisation de battues en dehors des périodes et zones de chasses traditionnelles. Ces mesures ont déjà par endroit commencé à porter leur fruits.

La régulation du gros gibier est un combat à mener en constance, car un marcassin qui naîtrait aujourd'hui serait en mesure d'en mettre au monde jusqu'à 9 ou 10 d'ici l'automne.