La commune de Pecq compte bien rattraper son retard en matière de logements publics

La commune de Pecq compte bien rattraper son retard en matière de logements publics

Des logements de transit, destinés à des ménages en état de précarité ou privés de logement pour des motifs de force majeure, devraient voir le jour à la chaussée d'Audenarde à Hérinnes.

La commune de Pecq compte bien rattraper son retard en matière de logements publics

Jonathan Ghilbert (Actions) a présenté ce lundi soir la déclaration de politique du logement qui s'étend sur la période 2018-2024. L'on retrouve dans celle-ci 6 objectifs opérationnels déclinés en 18 actions concrètes. "Augmenter l'offre des logements publics" figure parmi ces objectifs. "Sur les 2.489 logements que compte l'entité, seuls 186 sont considérés comme publics. Cela représente un pourcentage faible de 7,47%. L'obligation d'atteindre les 10% fixés par la Région wallonne n'est pas rencontrée." De plus, l'échevin du Logement regrette que la commune ne dispose d'aucun logement de transit, ni de logement d'urgence.

Des dossiers sont en cours

Les chiffres sont ce qu'ils sont à l'heure actuelle, mais ceux-ci risquent bien d'évoluer grâce aux différents projets qui devraient prochainement être réalisés. "Nous sommes obligés de disposer d'un logement de transit par tranche entamée de 5.000 habitants. Cela voudrait dire qu'il en faudrait deux pour l'entité de Pecq."

Un dossier initié sous la précédente législature entre "Les Heures Claires", la commune et le CPAS est toujours en cours. "L'enquête publique s'est achevée durant les vacances. Elle n'a levé aucune objection. Ce dossier prévoit la création de 7 logements, dont deux de transit, le long de la chaussée d'Audenarde à Hérinnes. La demande de permis a été envoyée à l'Urbanisme à Mons", précise Jonathan Ghilbert.

Obligation ou objectif ?

Comme à son habitude, le conseiller de l'opposition René Smette (Pecq Autrement) a été très attentif à la présentation qui a été faite ce lundi soir. Il est revenu sur l'utilisation d'un terme en particulier. "On nous présente les 10% de la Région wallonne comme une épée de Damoclès. Vous écrivez que nous sommes en deçà du seuil des 10% que nous devrions légalement atteindre. Ce terme, légalement, me fait tiquer parce que la récente déclaration de politique régionale du Gouvernement wallon a fait sauter cette limite. On ne parle plus d'une obligation à atteindre mais bien de tendre vers un objectif."

Ce à quoi lui a répondu Jonathan Ghilbert qu'il avait laissé le terme en l'état par prudence puisqu'actuellement, "aucune action concrète mise en oeuvre pour affirmer que ce seuil n'est pas à atteindre."

Des logements d'urgence, aussi

La commune prévoit également de transformer l'ancienne maison de gendarmerie située à Pecq afin de l'aménager en un logement d'urgence. Le dossier introduit a été retenu et le CPAS a reçu un subside suite au dernier appel à projets.

S.Li.