Licenciements chez Proximus: les employés de Mifratel craignent les effets collatéraux

Licenciements chez Proximus: les employés de Mifratel craignent les effets collatéraux

Parmi les 350 employés de Mifratel, la plupart ont le sentiment d'être des agents Proximus. Il faut dire que le géant des télécommunications occupe environ 90 à 95 % de la charge de travail du call center.

Au sein de l'antenne mouscronnoise du groupe Mifratel, certains contractuels nous ont confié leurs craintes quant aux répercussions que la restructuration que connaît Proximus pourrait avoir sur leur emploi. "Depuis quelques jours, nous avons déjà remarqué une diminution du travail. La plupart des intérimaires ont même été remerciés", nous a déclaré un employé contractuel lui-même actuellement en chômage technique.

Le directeur, Franck Dhooghe, se veut rassurant

A l'heure actuelle, il n'y a pas d'inquiétude à avoir. En réalité, les licenciements chez Proximus pourraient même avoir un impact positif pour le call center à qui serait confié une charge de travail supérieur.

Par contre Proximus a annoncé vouloir développer la digitalisation de ses services, ce qui pourrait ralentir la croissance. Mais ces conséquences sont impossibles à mesurer à l'heure actuelle.

La baisse du volume de travail que connaît effectivement Mifratel en ce moment n'a rien à voir avec l'actualité Proximus. Le volume de dossiers à sous-traiter à simplement été surévalué. Il a fallut adapter le travail des employés en fonction et limiter le recours à des intérimaires. "Cette fluctuation de travail est habituelle chez Mifratel mais c'est une pure coïncidence qu'une réévaluation à la baisse arrive au moment de l'affaire Proximus" a déclaré le directeur.

C.F.