Avenir incertain pour le Pulse Café à Pecq : le propriétaire du bâtiment de la discothèque expulse la société exploitatrice

Avenir incertain pour le Pulse Café à Pecq : le propriétaire du bâtiment de la discothèque expulse la société exploitatrice

La pandémie de Covid-19 n'épargne aucun secteur. Et encore moins celui du monde de la nuit. "Cela fait 10 mois que nous avons fermé et on s'attend encore à 6 mois de fermeture. Cela fait un an et demi. On a été aidé de l'ordre d'une vingtaine de milliers d'euros, ce qui ne correspond même pas au précompte immobilier." Georges Goderis, qui détient le fond de commerce du Pulse Café en est le co-locataire. Il se dit abandonné par l'État.

Mais la situation est encore plus compliquée à gérer puisque sans rentrée financière, il ne peut tout simplement plus payer de loyer. Le propriétaire des bâtiments, Patrick Dourlens, a décidé d'expulser la société exploitatrice du Pulse, à savoir G&D Events qui est gérée par Georges Goderis et Vincent Dourlens. "Pour l'instant, c'est une sorte de bras de fer qui va probablement mener vers une réorganisation judiciaire".

Des dysfonctionnements en interne pointés du doigt par le propriétaire

Contacté ce vendredi, Patrick Dourlens n'a pas souhaité s'exprimer à notre micro mais nous a expliqué sa version des faits par téléphone.

"J'ai pris cette décision suite à des dysfonctionnements en interne et un manque de collaboration entre associés. Cette situation s'est par la suite amplifiée avec la pandémie que nous traversons. Aujourd'hui, je reprends mon bâtiment mais je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait. Et si l'on me propose de racheter les 5 hectares du site, j'y réfléchirai à deux fois, sauf si le projet défendu par le futur repreneur est en lien avec l'HoReCa."

L'avenir du Pulse Café : au Zoo à Barry ou en France ?

De son côté, Georges Goderis ne compte pas baisser les bras. Une reprise des activités au sein de la discothèque du Zoo à Barry, dont il possède le fond de commerce également, n'est pas à exclure. "Bien sûr, on peut se rabattre sur le Zoo. Mais après, il y a une quantité de bâtiments qui se libèrent et qui donnent des opportunités pour ouvrir des discothèques très intéressantes. Parfois même dans des espaces commerciaux en France."

Tout le matériel technique qui séjournait au sein du Pulse a d'ores et déjà été démonté. Reste donc à savoir où il sera réinstallé.


Sébastien Lippens