Ellezelles : la délégation des licenciements de personnel temporaire par le collège fait débat au conseil

Ellezelles : la délégation des licenciements de personnel temporaire par le collège fait débat au conseil

Pour le MR, on pourrait craindre que cette procédure puisse permettre un licenciement à « la tête de pipe ».

Ellezelles : la délégation des licenciements de personnel temporaire par le collège fait débat au conseil

Ce mardi soir, le conseil communal d'Ellezelles s'est réuni avec un ordre du jour assez léger. Seule, la délégation au collège pour ce qui concerne le licenciement de personnel communal temporaire ou intérimaire a donné lieu à quelques débats entre majorité et opposition. Pour le collège qui est déjà appelé à décider lors de procédure de recrutement de personnel, il est logique de pouvoir décider du fait de se séparer ou non d'un travailleur du cadre temporaire.

Pour le MR, on pourrait craindre que cette procédure puisse permettre un licenciement à « la tête de pipe », souligne Vincent Renard. Il souhaiterait que cette délégation revienne au conseil communal. Du côté du groupe PS, on estime que les licenciements ne doivent pas être pris à la légère. Les socialistes souhaitent que la décision soit prise en huis clos du conseil communal. Dans les rangs de la majorité, le conseiller LB Frédéric Hustache se demande comment, si l'on suit la proposition de l'opposition, il serait possible de procéder à un licenciement dans les trois jours pour faute grave, s'il faut passer par le conseil. Si le collège peut engager, il doit aussi pouvoir licencier. François Otten, échevin Ecolo, rappelle le sérieux avec lequel le collège prend ce type de décision.Une délégation au collège permettra de réagir à temps, selon lui. L'opposition libérale et socialiste vote contre ce point.

Enfin, sur proposition de François Otten, il a été décidé à l'unanimité que les représentants au sein de l'intercommunale TMVW renonceraient à l'augmentation de leur jeton de présence dont le montant passerait de 120 à 220 euros. Un renoncement qui s'explique par le contexte difficile que vivent de nombreux citoyens durant cette période. Enfin, la responsable locale d'Amnesty International est venue informer le conseil sur l'opération "Marathon de l'écriture" qui a lieu le 10 décembre et qui permet de soutenir des personnes détenues dans le monde, dont les droits fondamentaux sont bafoués. Elle a sollicité la signature des conseillers.


Christian Dubois